
Face aux pires crises de son histoire, la France a toujours puisé dans la richesse d’une pensée libre et exigeante l’antidote au déclin : c’est dans l’émulation de notre intelligence collective que nous avons toujours trouvé l’espérance du redressement. Notre famille politique doit prendre toute sa part dans la fabrique des idées de demain et, comme je m’y étais engagé, Les Républicains se dotent aujourd’hui d’un média autonome. Il constitue une étape importante de la refondation de notre parti.
En lui donnant pour nom Une Certaine Idée, j’ai voulu l’inscrire dans la continuité de la revue homonyme fondée par Philippe Séguin et qui fut publiée de 1998 à 2003. Confiée à Jean de Boishue, cette revue ne peut que susciter l’admiration tant la qualité de ses sujets et de ses contributeurs est notable : elle ne pouvait être qu’une puissante source d’inspiration.
Dans l’avant-propos du premier numéro, Philippe Séguin rappelait la saisissante formule du général de Gaulle : « Au fond des victoires d’Alexandre, on trouve toujours Aristote. » En liant ainsi le grand conquérant au grand philosophe, elle nous rappelle qu’il n’y a pas de grandes conquêtes sans grandes idées. Tel était l’ambition qui présida, il y a 25 ans, à la création d’Une Certaine Idée et nous nous réclamons résolument comme ses héritiers. Puisse l’avenir nous accorder le privilège d’être ses continuateurs.

Entièrement digital dans un premier temps, proposant de parler de tous les sujets, sans tabou ni sectarisme, et en mobilisant toutes les voix qui méritent d’être entendues, Une Certaine Idée constituera une ressource indispensable pour mieux comprendre les défis de notre époque.
Avec l’exigence d’une réflexion libre, il nous invite à échapper aux conforts de la pensée préfabriquée comme aux conformismes de la pensée unique.
Ce nouveau média est incontestablement un bel outil de liberté et offrira aux passionnés de la France la matière pour se forger bien davantage qu’un catalogue d’opinions : Une Certaine Idée.